Faut il se résigner ?

La disparition de la biodiversité se déroule sous nos yeux. le dernier sanctuaire du Val de Bièvre n’est plus que l’ombre de lui-même.

Les travaux de la station RER d’abord, puis l’immobilier galopant et pour finir la pollution des sols et de l’air générée par une décharge monstrueuse de gravats à ciel ouvert.

La décharge sauvage avec tous les éléments polluants qui la composent offre la vision d’une fin du monde. Une vague de déchets qui semble vouloir nous noyer comme un tsunami. un paysage souillé par le trop plein de notre consommation effrénée. Sommes-nous dans un train fou que personne ne contrôle ? c’est bien l’impression qui ressort de ce paysage apocalyptique.(voir dessous)

Les Hautes bruyères on y a cru pour préserver la faune et la flore ! Mais faut-il se résigner ? Peut-on encore changer les consciences et inverser la vapeur ?

Le rucher du parc et ses abeilles qui respirent des fumées de plastique brulé pendant la nuit.


Le parc des Hautes Bruyère est classé  » Espace naturel Sensible ». Un outil de préservation de la nature qui paraît bien dérisoire et impuissant face à l’avancé très rapide de destruction de la biodiversité de cet endroit riche en oiseaux.

Le plan du parc des Hautes Bruyères. En rouge la décharge de 2021.

Une marée de gravats polluant le sol et l’air, envahie les douves du Fort. De nombreux arbres, des acacias ont disparus, écrasés.